Yu Eat (Enghien)

Yu Eat (Enghien)

Quand le succès de la cuisine asiatique passe par le numérique

Yifeng Yu perpétue la tradition familiale de la restauration asiatique… mais en y joignant les atouts des nouvelles technologies, dans un monde où l’on consomme aujourd’hui différemment d’hier. Sa société Yu Eat vend en effet des recettes chinoises ou coréennes, des ingrédients triés sur le volet, et un marketing efficace, à des restaurateurs qui voient ainsi leur chiffre d’affaires dopé par la vente en ligne et la livraison via les plateformes leaders sur le marché !

Après avoir grandi dans l’arrière-cuisine du restaurant asiatique familial à Enghien, et avoir suivi les enseignements de la Solvay Business School, le jeune Yifeng Yu a consacré son mémoire à une tendance lourde dans le monde de la restauration, ces dernières années (et a fortiori depuis la période Covid) : les cuisines virtuelles (nommées aussi ‘dark kitchens’).

Un concept de restaurants ne possédant pas nécessairement de salle où les convives peuvent s’attabler, mais qui préparent et proposent à la carte les plats qui seront commandés via les nombreuses plateformes de livraison comme Deliveroo, Uber Eats ou encore Takeaway. De son travail d’étudiant est né le concept Yu Eat, et depuis 2019, l’entreprise de Yifeng Yu affiche une croissance exponentielle. L’ambition de son fondateur : devenir rapidement le leader européen des cuisines virtuelles asiatiques. Et le moins que l’on puisse écrire, c’est que Yifeng Yu est bien en passe d’atteindre son but !

« La présence de Wapinvest a rassuré nos autres investisseurs »

https://youtu.be/mDBabIOf1QQ

Lorsqu’il s’est agi de procéder à une levée de fonds de 2 millions d’euros en 2023, Yifeng Yu a ainsi pu bénéficier de l’effet levier et de la crédibilité offerte par la décision d’investissement de Wapinvest. « Les banques et autres business angels qui nous accompagnent ont été rassurés par le choix de Wapinvest d’entrer au capital, et je suis persuadé que cette confiance a été décisive dans le processus », confirme Yifeng Yu.

Ce récent investissement permet désormais au manager d’assurer la croissance, de couvrir les besoins en trésorerie dans le process logistique d’achat de matières premières, ainsi que les coûts RH nécessaires pour évangéliser chaque jour de nouveaux restaurants. L’entreprise consacre également un budget important en marketing. « Notre structure de coûts comporte aussi beaucoup de publicité via des canaux B2B afin de toucher de nouveaux restaurateurs, mais également sur les applications de livraison elles-mêmes, pour faire connaître nos produits aux clients finaux lorsque nous arrivons dans une ville via un nouveau partenaire ».

A la conquête de l’Europe

Aujourd’hui, Yu Eat et les quatre marques propres que l’entreprise promeut (Chifuri pour la cuisine chinoise, Incheon et le poulet frit coréen, Babao et Sakhon Thaï) sont distribuées dans près de 250 établissements partenaires, implantées majoritairement en Belgique et aux Pays-Bas, mais également en Allemagne.

Réalistes mais néanmoins ambitieux, Yifeng Yu et son équipe d’une quinzaine de personnes (dont près d’une dizaine de commerciaux) conçoivent déjà trois autres marques et visent parallèlement l’augmentation du taux de pénétration de Yu Eat dans ces trois pays… avant d’attaquer d’autres marchés. L’appétit du jeune Enghiennois semble sans limite !

« Pour mes parents, c’est une grande fierté de savoir que les plats qu’ils ont concoctés et affinés depuis leur arrivée ici il y a trente ans sont désormais appréciés dans plus de 150 villes et trois pays ! », conclut Yifeng Yu. Fort de la tradition familiale et de partenaires financiers ouverts à l’innovation, le jeune entrepreneur a en effet su combiner un marketing et des canaux de vente technologiques et modernes, avec une grande expertise dans le sourcing des ingrédients et l’élaboration des gammes de produits. La recette du succès, en quelque sorte !

Plus d’infos : www.yueat.io